Car j’appartiens à la race de ceux qui parcourent le labyrinthe
Sans jamais perdre le fil de lin de la parole » Sophia de Mello Breyner Andresen
« En Crète
Les murs de brique de la cité minoenne
Sont faits de glaise pétrie d’algues
Et quand je me suis retournée derrière mon ombre
J’ai vu le bleu du soleil qui touchait mon épaule
En Crète où règne le Minotaure j’ai traversé la vague
Les yeux ouverts pleinement éveillée
Sans drogues ni filtre
Seulement du vin bu devant la solennité des choses ―
Car j’appartiens à la race de ceux qui parcourent le labyrinthe
Sans jamais perdre le fil de lin de la parole »
Sophia de Mello Breyner Andresen octobre 1970 Le Minotaure




Faire d’un mot une barque
c’est là tout mon travail
et de la fleur de lin le miroir
où la lumière du visage tombe
excessive.
Eugénio de Andrade, Le Poids de l’ombre




Champs de lin autour de Montreuil sur mer